Fragile
En écoutant l’album, on est pas vraiment
surpris qu’il soit sorti la même année que « Close
to the edge » car l’ambiance est sensiblement la même,
avec des chansons néanmoins plus courte. Le son est incroyablement
seventies et c’est excellent. En réalité, sur
cet album, seules trois chansons sont vraiment construites, comme
sur « Close to the edge », le reste de l’album
est constitué d’interludes ou de démonstrations des
musiciens. La première chanson fait partie des morceaux mythique
de Yes, à savoir « Roundabout », même
si elle a un peu vieilli (A écouter, la version de « Keys
To Ascension »), elle bien rythmée et les voix
sont intéressantes. Interlude du claviériste, qui
je crois aurais du s’abstenir, il s’agit de « Cans and
Brahms », sur ce coup là, la technologie de l’époque
ne l’a pas vraiment aidé, car un morceau de classique au
clavier, c’est délicat, sauf peut-être si on s’appelle
Jordan Rudess et que l’on à accès à la technologie
90’s… Encore une interlude, basée sur les voix, « We
have heaven » assez sympathique. Suit enfin un « vrai »
morceau « south side of the sky », là
c’est très fort, les harmonies vocales sont bonnes et l’interlude
au piano est excellente. Encore une interlude, basée
sur la rythmique cette fois, « Five per cent for nothing »,
pas indispensable du tout je trouve. « Long distance
runaround » et ses 3 mn 30, est un peu courte mais ressemble
plus à une chanson que les interludes précédentes,
en plus le son de guitare est assez délirant avec son qui
fait penser à de la musique hawaïenne. Encore une
interlude « The fish » qui sonne assez expérimentale,
de bons riffs, dommage que ce soit aussi court. Ca enchaîne
sur « Mood for a day », une véritable
démonstration de Steve Howe à la guitare acoustique,
ce genre d’interlude, j’apprécie vraiment (Le fait d’être
guitariste n’y est eut-être pas pour rien…), le style de ce
guitariste est aérien, magnifique. On arrive à
la fin de l’album, avec du pur Yes, dans toute sa splendeur, dans
« Heart of the sunrise », une intro qui tourbillonne,
pour arriver à un passage plus lent, presque blues, et le
son du mellotron absolument splendide qui magnifie le tout. Les
changements sont impressionnants, tout comme la rythmique. Après
près de 4 mn d’intro, la voix limpide d’Anderson arrive,
accompagnée uniquement d’un arpège de guitare au début,
c’est superbe. Ces 11 mn contituent vraiment le bouquet final de
l’album et valent à elles seules l’achat de l’album, c’est
en tout cas une des mes chansons préférées
de Yes. Même si je ne suis pas vraiment amateur de toutes
ces petites interludes, et que je préfère « Close
to the edge » où le groupe s’est vraiment concentré
sur ses trois chansons, cet album est considéré comme
la référence de Yes, souvent comme étant leur
meilleur album, je ne suis pas de cet avis, mais c’est en tout un
très bon moyen d’appréhender et de comprendre l’esprit
de ce groupe relativement complexe.
Note :
9/10
Par Julien, Déc 2000. |

Année : 1969
Pays : 
Note moyenne : 9/10
Track List :
1. Roundabout 8:36
2. Cans and Brahms 1:42 3. We Have Heaven
1:28 4. South Side of the Sky 8:09 5.
Five Per Cent for Nothing 0:37 6. Long Distance Runaround
3:29 7. The Fish (Shindeleria Praematurus) 2:42 8.
Mood For a Day 3:02 8. Heart of the Sunrise 11:27
total time 37:48
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