Metropolis Part II : Scenes From A Memory

Ca y’est, il a fallut l’attendre longtemps, mais cette fois ça y’est, on a droit enfin à la suite de « Metropolis Part 1 » et franchement, ça valait le coup d’attendre. Entre temps, il y a eu un « petit » changement de personnel, D.Sherinan a été licencié et DT a accueillit Jordan Rudess, tout droit sorti de l’expérience de Mike Portnoy et John Petrucci « Liquid Tension Experiment ». Jordan Rudess au clavier, c’est tout simplement un dieu. Son jeu est encore différent de K.Moore ou D.Sherinan mais c’est vraiment une folie.

L’album est à la hauteur de nos espérances. Il s’agit d’un concept-album (Passage obligé pour tout groupe progressif…) basé sur le thème de la réincarnation. Le concept est fort et délicat puisqu’il s’agit avant tout de parler de la mort. James Labrie s’implique réellement dans son sujet et se ballade, il fait ressentir ses différentes émotions, au fil de l’histoire. L’histoire, justement, inspiré du film « Dead Again », est excellente. Il s’agit d’un certain Nicholas qui est hanté chaque nuit par la vision d’une femme Victoria, il s’avère que celle-ci n’est autre que  Nicholas, dans une vie antérieure. Elle fut assassinée dans les années 30 par un puissant sénateur qui avait masqué l’histoire en suicide. Le pourquoi du comment, je vous laisse le découvrir (ou alors faîtes un petit tour ici…).
Musicalement (c’est ça qui nous intéresse vraiment…), on perçoit d’évidente référence à « Metropolis Part 1 » comme sur « Home » et la batterie qui joue les même rythmes, l’intro de l’instrumental « The dance of eternity ». L’album commence par une séance de régression, avec une petite intro acoustique qui annonce la couleur prenante de l’album. Comme l’album ne forme qu’un tout, une longue chanson de 77 mn, il est très difficile d’en parler. Néanmoins, on pourra retenir certaines chansons comme « Fatal tragedy », « Home » est sont intro « orientale », « The spirit carries on » aux couleurs Pinkfloydiennes, et le final « Finally free » qui fait partie de mes chansons préférées de DT, même si elle n’est pas vraiment technique, tout y est, intro acoustique, refrain avec chœurs prenants, passages saturés, renversements, etc…
Sur tous l’album, les rythmes de batterie sont fantastiques et les son de claviers superbes. Sur « The dance of eternity », on a droit à un solo de basse comme au bon vieux temps de « Metropolis Part 1 ». Il y a tellement de choses à dire sur cet album qu’il faudrait lui consacrer une rubrique toute entière, je m’arrête là donc. Une fois de plus, DT a réédité un exploit, écrire après « Images and Words », une seconde référence en matière de prog’metal.

Note : 10/10 (je mettrais plus si c’était possible…)

Par Julien, Déc 2000.

Année : 1992

Style : Une nouvelle référence metal progressive

Note moyenne : 10/10

Info : Le premier album avec Jordan Rudess aux claviers. Il s'agit d'un concept-album sur la réincarnation.

Track list : Act I

1.Scene one: Regression-2:06
2.Scene two : I. Overture 1928-8:49
3.II. Strange deja vu
4. Scene three: I. Through my words-
5.II. Fatal tragedy-7:51
6. Scene four: Beyond this life--11:22
7. Scene five: Through her eyes-5:29

Act II
8. Scene six: Home-12:06
9. Scene seven: I. The dance of eternity-10:00
10.  II. One last time
11. Scene eight: The spirit carries on-6:38
12. Scene nine: Finally free-12:00