In The Court Of The Crimson King

Cet album est une véritable référence en matière de rock progressif. King Crimson fait parti des plus vieux groupes de prog’ encore en service et en aura influencé plus d’un. L’album contient 5 chansons, que de longues chansons. « 21st century schizoid man » est la plus « violente » de l’album, c’est peut-être d’ailleurs une toute première tentative vers le heavy. Toutes les autres chansons sont très calmes et la voix de Greg Lake (Futur Emerson, Lake and Palmer) colle très bien dessus. Parfois l’orchestration et les arrangements des chansons font penser à de la musique classique comme sur « Epitaph » qui constitue une des mes chansons préférées, toutes catégories confondues. L’utilisation intensive du mellotron (Tout comme pour Genesis, Yes…) rend vraiment le tout symphonique, tout simplement beau et prenant.
« Moonchild » est la plus longue de l’album, plus de 12 mn; encore une fois, c’est une chanson très calme et on a l’impression que le batteur improvise à l’arrière. C’est dans cette chanson que le côté expérimental de King Crimson apparaît pour la première fois. On a vraiment l’impression que les musiciens improvisent et notamment le guitariste Robert Fripp, dans un style qui est d’ailleurs plutôt jazz. L’expérimentation enchaîne directement sur ma chanson préférée de l’album après « Epitaph » à savoir « The court of the crimson king ». La voix y est plus expressive que sur les autres chansons et les chœurs magnifiques. Là encore, le mellotron est le plus mis en valeur lors des parties instrumentales ainsi que la flûte traversière assez présente tout au long de l’album. Un album sombre, simplement beau, la référence du groupe je crois.

Note : 8,5/10

Par Julien, Déc 2000.

Année : 1969

Style : Rock Progressif Symphonique

Note moyenne : 8,5/10