Houses Of The Holy
Le groupe ne faiblit toujours pas avec cet
album, l’inspiration est encore belle et bien là, et plusieurs
chef-d’œuvre coexistent sur ce disque, comme sur tous les autres.
« The song remains the same » puissante, progressive,
aux arrangements spectaculaire à la guitare, tout y est.
La version concert est aussi excellente. Suit une de mes chansons
préférées de Led Zep à savoir « The
rain song », encore une chanson progressive, qui est
absolument magnifique, c’est une des plus belle chanson, une des
plus prenantes du groupe, et le mellotron de John Paul Jones n’y
est pas pour rien. « Over the hills and far away »
est une très bonne chanson qui alterne arpèges acoustiques
et riffs saturés, un peu à la manière d’un
« What is and what should never be ».
« The crunge » est très rythmique,
on a une bonne intro à la batterie, puis la basse arrive,
et la guitare nous balance un riff funk en son clair. Je crois bien
que c’est la première fois qu’on entend du synthé
sur un album du zeppelin. « Dancing days »
est intéressante, Robert Plant change un peu sa façon
de chanter, on retient facilement le refrain, assez accrocheur.
Alors là, on est vraiment surpris, et pour cause, la suivante
« D’yer Mak’er (Savant jeu de mots signifiant Jamaïque,
j’ai encore pas compris pourquoi…) n’est autre qu’un reggae, venant
d’un groupe réputé pour être Hard Rock, c’est
surprenant et ça montre bien que le groupe ne s’imposait
aucune limite, et c’est tant mieux. En revanche, les paroles sont
assez… peu recherchées, on va dire. On arrive à
« No quarter », une des chansons mythiques
du groupe. Le son de clavier est reconnaissable dès les premières
secondes, là encore, le côté progressif n’est
pas loin… Le riff fuzzé de Jimmy Page est excellent. L’effet
sur la voix, une sorte de flanger, rend l’ambiance encore plus sombre
qui vont très bien avec les paroles (Là encore, il
est question de mythologie scandinave, « The winds of
Thor are blowing cold… »), un petit solo de piano introduit
le solo de guitare, qui même s’il est court, fait parti des
meilleurs. 7 mn qu’il faut avoir écouté au moins une
fois dans sa vie… L’album se termine sur « The Ocean »,
chanson rythmée, efficace, très originale avec son
passage à plusieurs voix a cappella, là encore
les arrangements de guitares sont impressionnants. Même
s’il est beaucoup moins acoustique que les précédents,
cet album n’en est pas moins excellent, et l’inspiration du dirigeable
semble inépuisable.
Note : 9/10
Par Julien, Janvier 2001. |

Année : 1973
Note moyenne : 9/10 |