Operation : Mindcrime

Encore un concept-album (tous les bruitages sont là pour nous le rappeler…), et pas des moindres. Il fait parti des références du genre. Il semblerait que ce soit l’album le plus progressif du groupe. Le concept est inspiré d’une œuvre de Georges Orwell, il est question de manipulation, de révolution et de politique… Le concept est très fort mais j’en dis pas plus…
Musicalement, à la première écoute, j’ai tout de suite pensé à
Judas Priest, peut-être à cause de la voix. Ce qui est sûr, c’est que c’est très heavy et l’absence de clavier (dommage..) rend le tout assez brut. Heureusement, de temps en temps, l’orchestration additionnelle de Michael Kamen (compositeur de musique de films…) rend le tout plus symphonique comme sur « Anarchy X ».
Toutes les chansons sont puissantes et on n’a pas vraiment le temps de reprendre son souffle. La structure des chanson est en général assez simple et toujours basée sur la présence d’un refrain très accrocheur et souvent accessible dès la première écoute, c’est souvent le titre de la chanson d’ailleurs… »Revolution calling », « Operation : mindcrime », « Speak », « spreading the disease », « Breaking the silence », « I don’t believe in love », la plupart des chansons de l’album est basée sur ce principe. La chanson la plus intéressante de l’album est certainement « Suite sister Mary », 10 bonnes minutes qui sont l’occasion pour Geoff Tate de partager son micro avec une autre chanteuse et en plus, les chœurs qui accompagnent cette chanson, la rendent plutôt originale.
« The mission » est une de mes préférées car on peut y entendre les violons de Kamen, et elle n’obéit pas à la même structure que les autres chansons, elle comporte différentes ambiances.
Enfin, LA chanson de l’album pour moi, c’est la dernière « Eye of a stranger » pour la puissance de son refrain et les chœurs qui l’accompagne.
Un album très intéressant mais qui ne s’écoute pas de la même façon qu’un « Scenes from a memory » de
Dream Theater car les ambiances différentes sont beaucoup moins nombreuses et à ce titre j’ai été déçu par cet album. Le tout reste très sombre.

Note : 8/10

Par Julien, Déc 2000.

Année : 1988

Style : Hard Progressif

Info : Concept-album sur la manipulation.

Note moyenne : 8/10