A Curious Feeling Ce premier opus est sorti en 1979, entre "...and
then there were three" et "Duke", le son s'en ressent
la production étant là aussi de David Hentschel (comme
pour le premier album solo de Mike Rutherford, "Smallcreep's
day", sorti un an plus tard). L'album ouvre sur un instrumental
mélancolique d'un style très banksien "from the
undertow" dont le ressac de nappes iréelles et les notes
ultraclassiques d'un piano cristallin plantent le décor onirique.
La suite embraye sur une jolie ballade "lucky me" dont
la mélodie est à la fois tortueuse et "pop",
mais très marquée dans son époque (cf "undertow"
sur "and then...). Tout le reste de l'album alterne des mélodies
pop (a curious feeling, for a while) des chansons lyriques ("after
the lie" avec sa mélodie somptueuse et ses sons de synthé
très "Star Wars" dans son break central, "in
the dark" avec son début au piano d'un style très
rétro et intimiste puis sa grande envolée d'orgue
très génésisienne) et d'autres instrumentaux
aux allures de pièces classiques ("forever morning"
ou "the waters of Lethe"). Malgré quelques faiblesses
(la chanson titre est-elle indispensable), cet album est le reflet
de la sensibilité du membre incarnant le mieux l'âme
de Genesis. Note : 7,5/10 Par Jean-Marc. |
Année : 1979 Note moyenne : 7,5/10 |