
SMPTe Limited Edition
Cet album est sorti il y a très peu
de temps, et bien pour moi, c’est déjà une référence
! C’est vraiment l’album de progressif des 90’s. L’influence Spock’s Beard est présente tout au long de l’album,
et c’est évidemment dû au chanteur, Neil Morse mais
aussi à la musique et aux différents sons de clavier.
Il faut bien noter que même si Mike Portnoy est le point
de départ du groupe (décidément, il n’en rate
pas une celui-là…), ça n’a rien à voir avec
Liquid Tension Experiment, ou même Dream Theater, c’est du pur rock progressif dans la veine de Yes. Mike raconte qu’au moment de composer l’album,
ils avaient l’impression d’écrire « Close to the
edge », et pour cause. A la première écoute,
je me suis dit, « cet album, c’est le « close
to the egde » des 90’s, et j’espère vraiment qu’il
sera perçu comme tel. La première chanson commence
très fort, près de 31 mn, j’ai rarement vu aussi long
(numériquement, car on les voit pas passer…). L’intro aux
claviers est excellente. Le son des guitares très diversifié,
rythmique funk, son clair cristallin, overdrive 70’s pour les solos,
wha-wha, fantastique ! Le clavier, c’est pareil, le solo de piano
vers la dixième minute est plutôt inspiré et
les sons sont toujours très proche des 70’s, orgue Hammond,
Mellotron… A la 18ème minute, retour à l’intro, de
manière plus appuyée, c’est puissant. On passe ensuite
à une ambiance violon plus calme puis vient la guitare acoustique,
le piano et une super mélodie à la voix, que demander
de plus ? Ah je sais, des chœurs, tiens, justement en voilà.
Ah oui, j’ai oublié de préciser que les harmonies
vocales étaient impressionnantes à la façon
de Yes ou encore des Beatles. Même Mike chante en lead sur
l’album ! Le passage à quatre voix à la 25ème
minute avec guitare funk à l’arrière est unique. Et
la chanson se finit instrumentalement de manière splendide.
Un peu de répit avec la deuxième chanson « We
all need some light » qui ne dure que 5 minutes environ
mais qui est néanmoins superbe, l’intro me fait penser à
« You and I » de Yes et le reste à
« The distance to the sun » de Spock. Très
belle chanson et solo de guitare classique excellent. La suite
« Mystery train » : 6 minutes qui décapent
et si ça ne vous donne pas envie de chanter, c’est que vous
êtes sourd ! L’intro est assez délirante, le tout est
très très rythmé et le chorus vraiment très
entraînant. Y’a des boucles de batterie assez surprenantes
et plutôt originales. Ca y’est, on est reparti dans des
chansons épiques. « My new world »
alterne différentes ambiance, le premier couplet me fait
penser aux Beatles, et le chant de Roine Stolt est excellent, le
chorus est très entraînant et là encore, faut
pas s’étonner si l’envie de chanter nous prend ! Ne serait-ce
pas Mike au chant vers la cinquième minute avant l’excellent
passage instrumental ? Si ! Puis on passe à un couplet calme
à plusieurs voix, du grand art pendant 16 minutes. L’album
se termine avec une reprise de Procol Harum, « In held
(twas) in I ». Ca commence par une monologue assez délirant,
et ça part sans qu’on y comprenne rien ! Le cd bonus
contient des versions différentes de « My new
world » (avec des paroles différentes) et « We
all need some light », chantée par Rione, en lead.
On trouve également deux reprises « Honky tonk
woman » et « Oh darlin’ » et ils
ont vraiment l’air de se marrer à les jouer. Enfin, il y
a une section vidéo qui nous permet d’« humer »
l’ambiance dans le studio, sympa.
Une musique superbe, une édition limitée
esthétiquement non moins superbe, un groupe composé
de musiciens sympas, tous les fans de prog’ doivent avoir cet album
! Merci Mike Portnoy !
Note : 10/10
Par Julien, Déc 2000. |

Pochette européenne |

Pochette USA |

Pochette de l'édition
limitée |
Année : 2000
Personnel :
Batterie : Mike Portnoy (Dream Theater)
Basse : Pete Trewas (Marillion)
Guitare : Roine Stolt (The Flower Kings)
Chant et claviers : Neil Morse (Spock's Beard)
Note moyenne : 10/10
Info :
Vous l'aurez compris, il s'agit de ce qu'on appelle un "super
groupe" réunissant l'élite des musiciens prog
actuels. Sans aucun doute, l'album de l'année qui fait déjà
figure de référence incontournable à ranger
à côté des vieux Yes...
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