Terminal Breath

Groupe ô combien mythique dans le petit monde du progressif, violet district nous a servi pour son unique album un cocktail situé entre du Pendragon, du Pink Floyd (style "Animals"), du Aragon (pour le coté FM) et bien même du Arena (on dirait Clive Nolan aux synthés).

Myscha Schleypen, chanteur en titre, nous rappelle étrangement un certain Nick Barret, un timbre vraiment prog', des intonations marquées, un souffle long, doux est le son venant de ses entrailles.

Violet District porte bien son nom, et n'a rien a envié aux plus grands, sa musique s'inscrit dans notre mémoire comme un morceau de beauté, envoûtant, les samples n'y sont pas innocents, et les synthés nous nappent le cerveau telle une mousse au chocolat qui nous fond dans l'estomac.

Album très homogène et pourtant oscillant dans des domaines différents (tantôt acoustique, tantôt synthétique puis électrique), la guitare nous emmène jusqu'au bout des dix pistes de cet album.

Il y a du mystère derrière tout cela, une rencontre de genre, une atmosphère connue et qui pourtant ne nous rappelle rien.

Pour les amateurs de néoprog, un album incontournable, aussi fort que " the masquerade ouverture", aussi charismatique que "Animals", il a manqué peu de choses à Violet District pour devenir la référence.

Peut être que tout n'est pas fini puisque le groupe s'est transformé depuis et s'appelle désormais RPWL, avec un album qui vient de sortir (désolé j'ai oublié le titre, ndw : "God Has Failed") et qui fait déjà parler de lui.

Pour les plus chanceux, l'album existe en réédition avec un deuxième cd, un live enregistré à Munich en 96 (ah oui ils sont allemands mais chant en Anglais).

Un must qui n'a pas quitté ma platine pendant plusieurs semaines.

Note : 8/10

Par Irving, Février 2001.

 

Année : 2000

Note moyenne : 8/10