Keys To Ascension ( Double live et
Studio, 1996)
Pour être franc, je ne connais pas
très bien Yes, c’est avec « Close to the edge »
que je l’ai découvert, et bien sûr je n’ai pas été
déçu… Avec cet album, j’ai été déçu
d’apprendre qu’il s’agissait d’une urge récente, à
savoir 1996 et en plus un live (joué à San Luis Obispo
en Californie). Je craignais d’entendre un groupe fatigué,
un chanteur qui a perdu sa voix (comme c’est souvent le cas, malheureusement…);
mais tout ça, c’est avant d’avoir écouter l’album.
Une seule écoute a suffit pour me dire que c’était
certainement mon groupe de rock progressif préféré
! Si on compare les versions de « Siberian khatru »,
« Roundabout » et « Starship troopers »
avec celles présentes sur le live « Yessongs »,
on ne peut le nier, elle sont dix fois plus puissantes et mieux
jouées, je trouve. « Roundabout » et
son intro acoustique (contrairement à la version de « Yessongs »)
a vraiment été un choc pour moi, y’avait bien longtemps
que j’avais pas écouté une chanson aussi rythmée
et en plus, la voix du chanteur est toujours aussi fantastique,
perchée tout là haut dans les aiguës. J’avais
rarement entendu des chansons de 20 mn jouées aussi facilement
en concert comme « The revealing science of god »
ou encore « Awaken » que je trouve excellente
malgré ce que j’ai pu lire, l’intro au piano est superbe.
Les 6 mn de « Onward » sont assez belles avec
la guitare classique de Steve Howe. Le second CD contient de
chansons studios de 1996 et là encore, je suis navré
d’avoir pu penser que Yes était un groupe appartenant au
passé ou ayant basculé dans le commercial (N’est-ce
pas Genesis…). Franchement « Be the one »
est aussi belle que rythmée. Et les 20 mn de « That,
that is », de la musique pure, originale et diversifiée.
L’intro à la guitare classique est vraiment très belle
(le jeu de Steve Howe est assez caractéristique), les percus
(du djembe, je crois), les chœurs, les claviers, des changements
sortis de je ne sais où, tout y est. Pour conclure, je
dirais que cet album au son plus contemporain (ce qui déplaira
peut-être aux fans purs et durs…) constitue une des preuves
que le progressif n’est pas mort et que les leaders du genre ont
encore la parole ! Au passage, l’esthétique de ce double
album est très belle (merci Roger Dean).
Note : 10/10
Par Julien, Déc 2000. |

Année :
1974
Note moyenne : 10/10
Suggestion : The Ladder, le dernier album du groupe,
au son plus contemporain.
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